Le glossaire de la Santé et de la Sécurité au travail

Vous vous perdez parfois dans les acronymes et les termes compliqués du monde de la santé et de la sécurité au travail ?

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Définitions Santé et Sécurité au travail

Ce glossaire regroupe de nombreuses définitions autour de la Santé et Sécurité au Travail. Il vous permettra de mieux comprendre les différents concepts et ce qu’ils englobent.

Organismes officiels

L'ANACT, Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, est un établissement public à caractère administratif français créé en 1973 et placé sous la tutelle du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. Les ARACT, associations régionales pour l’amélioration des conditions de travail, sont des structures de droit privé, administrées paritairement et financées par des fonds publics tels que l’ANACT, la DIRECCTE et les régions.

Le réseau ANACT-ARACT agit pour une prise en compte systématique des conditions de travail dans le traitement des questions sociales (santé, sécurité, formation, insertion, etc.) en partenariat avec tous les acteurs de l’entreprise. Pour cela, il :

  • Développe et propose des démarches, méthodes et outils issus des retours d’expérience de projets pilotes en entreprise, permettant aux salariés et aux directions d’entreprise d’améliorer les conditions de travail en agissant notamment sur l’organisation du travail ;
  • Diffuse ces démarches, méthodes et outils en équipant particulièrement ceux qui accompagnent et forment les entreprises au quotidien dans les domaines de la prévention des risques de l’organisation du travail et du dialogue social ;
  • Conduit une activité de veille et d’étude sur les enjeux et les risques liés aux conditions de travail pour éclairer les choix et les prises de décision des pouvoirs publics et partenaires sociaux.

Les CARSAT sont des organismes de droit privé chargés de la gestion d’un service public. Elles sont notamment chargées de :

  • Gérer la carrière des assurés ;
  • Conseiller les futurs retraités ;
  • Informer les salariés tout au long de leur vie professionnelle ;
  • Calculer et verser les retraites ;
  • Contribuer à l'amélioration des conditions de travail au sein des entreprises en exerçant leurs missions dans les domaines de l’assurance des risques professionnels (accidents du travail et maladies professionnelles) ;
  • Accompagner les salariés fragilisés.

Les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail ont succédé aux CRAM (Caisses Régionales d’Assurance Maladie) le 1er juillet 2010. Elles interviennent au niveau des régions en France. Seule l’Île-de-France n’a pas de CARSAT car c’est la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) qui y assure cette fonction.

Les DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), anciennement appelées DIRECCTE, sont les interlocuteurs de référence pour les entreprises et les acteurs socio-économiques. Elles regroupent des compétences en matière de contrôle, d’animation et de conseil, et se chargent de :

  • Veiller au respect du Code du travail ;
  • Garantir l'équité des marchés ;
  • Soutenir les filières et les pôles de compétitivité ;
  • Animer le service public de l'emploi ;
  • Collaborer avec les collectivités territoriales et les services de l’État sur des sujets tels que la formation, l’apprentissage et l’orientation.

La DREETS comprend un siège régional structuré autour de trois pôles : travail, entreprises-emploi-économie, et consommation, ainsi que des unités départementales (UD).

Depuis avril 2021, la DIRECCTE a fusionné avec les DRCS (Directions régionales de la cohésion sociale) pour devenir les DREETS. Cette réorganisation intègre désormais les services du ministère des Solidarités et de la Santé.

Organisme généraliste en santé et sécurité au travail créé en 1947, l’INRS intervient en lien avec les autres acteurs institutionnels de la prévention des risques professionnels. Il propose des outils et des services aux entreprises et aux salariés relevant du régime général de la Sécurité sociale.

L’INRS a comme principale mission de promouvoir une culture de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Cette mission s’articule autour de 3 axes majeurs :

  • Identifier les risques professionnels et relever les dangers ;
  • Analyser leurs conséquences pour la santé et la sécurité des salariés ;
  • Diffuser et promouvoir les moyens de maîtriser ces risques au sein des entreprises.

Pour mener à bien ses missions, l’INRS:

  • Conduit des programmes d’études et de recherche dans des domaines très variés qui couvrent la majeure partie des risques professionnels, allant des TMS (Troubles musculo-squelettiques) aux RPS (Risques psychosociaux), ainsi qu’aux risques chimiques et biologiques ;
  • Propose des formations en présentiel ou à distance aux acteurs de la prévention ;
  • Recueille, élabore et diffuse des supports d’information, de sensibilisation et de communication en prévention pour les chefs d’entreprise, salariés, chargés de sécurité, intervenants en prévention des risques professionnels, médecins du travail, etc.

Le 1er avril 2019, onze OPCO, chargés d’accompagner la formation professionnelle, sont agréés. Ils remplacent progressivement les vingt organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) qui existaient auparavant, dans le cadre de la loi Avenir professionnel (« pour la liberté de choisir son avenir professionnel ») qui réforme le système de la formation professionnelle.

Un OPCO (Opérateur de compétences) est un organisme agréé par l’État qui a pour mission de financer l’apprentissage, d’accompagner les branches à construire des certifications professionnelles et d’accompagner les entreprises (moins de 50 salariés) à définir leurs besoins de formation.

La liste des onze OPCO ainsi que leurs coordonnées sont regroupées sur le site Trouve-mon-opco.fr .

Du fait des risques d’accident du travail plus élevés dans le secteur des BTP (Bâtiments et travaux publics) que dans les autres secteurs d’activités, la branche s’est dotée en 1947 d’un organisme de conseil en matière de prévention, santé, sécurité et amélioration des conditions de travail, l’OPPBTP. Ses trois grandes missions sont :

  • Le conseil : l’OPPBTP propose des outils d’analyse et d’évaluation des risques aux entreprises du BTP afin de leur permettre d’améliorer leur niveau de prévention ;
  • La formation : l’OPPBTP propose une large gamme de sessions de formations dédiées à la prévention spécifiquement pour les métiers du BTP ;
  • L’information : l’organisme met en ligne des informations riches et actualisées à partir d’outils pratiques sur le site internet PreventionBTP en plus de mener une veille juridique et technique des évolutions.

Créée le 1er janvier 2019 et placée sous la tutelle du ministre chargé de la formation professionnelle, France Compétences est une institution nationale publique chargée de la régulation et du financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Elle participe également à la construction des titres et des diplômes professionnels.

Ses principales missions sont :

  • D’établir et de garantir la pertinence des certifications en identifiant les certifications professionnelles en évolution ou émergentes et en intégrant de nouvelles compétences professionnelles ;
  • De réguler la qualité des actions de formation ;
  • De réguler les coûts et les règles de prise en charge des financeurs publics ;
  • D’organiser et de financer le conseil en évolution professionnelle (CEP) ;
  • De contribuer au débat public à propos des actions de formation ;
  • De répartir l’ensemble des fonds de la formation professionnelle et de l’alternance aux OPCO, aux régions, à la Caisse des dépôts et consignation, aux commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR) et à l’Etat.

Métiers de la santé / sécurité

Agent Chargé de la Fonction d'Inspection, en application de l'article 5 du décret n° 85-603 du 10 juin 1985 modifié. Il contrôle les conditions d'application des règles en matière d'hygiène et sécurité et propose à l'autorité territoriale compétente toute mesure qui lui paraît de nature à améliorer l'hygiène et la sécurité au travail et la prévention des risques professionnels.

Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le CHSCT a pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Il a pour vocation de :

  • Analyser les risques professionnels, les conditions de travail et les risques auxquels peuvent être exposés les salariés (DUERP) ;
  • Promouvoir la prévention des risques professionnels et proposer des actions de prévention ;
  • Veiller à l’application des dispositions législatives et réglementaires ;
  • Enquêter sur les accidents du travail et maladies professionnelles.

Depuis le 1er janvier 2020, les missions du CHSCT sont exercées par le Comité Social et Economique (CSE) sauf dans la fonction publique d’Etat, la fonction publique hospitalière et dans les agences régionales de santé où les CHSCT sont maintenues.

Le comité social et économique (CSE) correspond à la fusion des trois instances représentatives du personnel en une seule : le comité d'entreprise (CE), le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et les délégués du personnel (DP).

Le CSE doit être mis en place dans les entreprises de plus de 11 salariés et comprend l’employeur et une délégation du personnel. Tous les 4 ans, les membres du CSE sont élus par les salariés de l’entreprise.

La délégation du personnel au CSE a pour mission de présenter à l’employeur les réclamations individuelles ou collectives sur les salaires, les conventions et accords applicables dans l’entreprise et sur le code du travail et autres dispositions légales comme la protection sociale. Elle doit promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l’entreprise et mener des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. La présence d’un CSE au sein d’une entreprise est primordiale non seulement pour les salariés dont les droits sont défendus mais aussi pour l’employeur qui peut ainsi établir un dialogue social entre lui et ses salariés.

Un sauveteur secouriste du travail est un salarié capable d’intervenir durant son temps de présence au sein de son entreprise pour porter secours à toute victime d’un accident du travail ou d’un malaise, dans l’attente de l’arrivée des secours spécialisés. Il doit être régulièrement formé afin d’être acteur de la prévention dans son entreprise.

Le Code du travail fait obligation à l'employeur d'organiser dans son entreprise les soins d'urgence à donner aux salariés accidentés et aux malades. Cette organisation des secours passe par la mise en place, sur les lieux de travail, d’un dispositif d’alerte en cas d’accident ou de personne malade, la présence de sauveteurs secouristes du travail et la mise à disposition d’un matériel de premiers secours.

Connaître et maîtriser les gestes de premiers secours (positions latérales de sécurité, massages cardiaques, utilisation d’un défibrillateur, etc.) est une nécessité en entreprise. L’INRS recommande à ce titre de former au moins un Sauveteur Secouriste du Travail (SST) sur chaque site. Formation premier secours en entreprise, suivez le guide.

QHSE, (aussi appelé QHSE, HSE ou HSSE) est un domaine d’expertise technique contrôlant les aspects liés à la qualité, aux risques professionnels et à l’environnement au sein des entreprises afin de conduire à un système de management intégré (SMI). La politique QHSE d’une entreprise permet d’améliorer la qualité des produits et services, la satisfaction des clients, de diminuer le nombre d’accidents au sein de celle-ci et de préserver l’environnement. L’engagement écologique peut également être bénéfique pour l’entreprise (amélioration de la santé des employés, meilleure image de marque…). Une bonne politique QHSE peut être un excellent départ d’une démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises)

Le Code du Travail exige la désignation d’une personne compétente en prévention des risques professionnels dans C’est donc là que le responsable QHSE et le préventeur interviennent: leur objectif principal est de prévenir les risques et de sensibiliser les collaborateurs à la culture sécurité afin de réduire les causes d’accident et d’améliorer les conditions de travail. Le responsable QHSE contrôle donc toutes les procédures qu’il a lui-même contribué à mettre en place et analyse les défaillances pour faire appliquer les réglementations QHSE.

Un IPRP est un préventeur, une personne dotée de compétences techniques, organisationnelles ou médicales dont la mission consiste à participer à la prévention des risques professionnels et à l'amélioration des conditions de travail, en complément de l'action conduite par le médecin du travail. Les IPRP peuvent avoir des profils très variés : psychologues, ergonomes, toxicologues, etc. Ils sont présents pour permettre aux entreprises d’avoir recours à des experts reconnus et habilités en prévention des risques de l’entreprise.

L’action complémentaire des Médecins du travail et des IPRP permet d’offrir :

  • Pour le salarié, une protection globale et élargie contre les risques liés au travail ;
  • Pour l’employeur, une aide à l’évaluation des risques liés au travail des salariés afin d’optimiser son analyse des risques et de mieux les prévenir.

Accords et chartes

L’ANI, soit l’Accord National Interprofessionnel, a été mis en place le 11 janvier 2013. Il constitue un accord négocié au niveau national qui s’applique à l’ensemble des secteurs d’activités. L’ANI porte notamment sur la sécurisation du parcours professionnel des salariés. Cet accord a également eu un impact sur les droits à l’assurance chômage, les droits à la formation et les droits à la santé. Il définit par exemple une règle importante : depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent proposer une couverture complémentaire santé collective à leurs salariés.

Selon le Code du Travail, le télétravail se définit comme « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication » ( article L. 1222-9 du Code du travail ).

La charte du télétravail est un document qui formalise les conditions dans lesquelles les salariés d’une entreprise peuvent recourir au télétravail. Chaque charte est unique car l’employeur y définit les règles qu’il souhaite appliquer autour de la mise en place du télétravail en s’adaptant aux particularités de l’entreprise. Plusieurs points peuvent être mentionnés dans une charte de télétravail comme le lieu de travail, la durée du télétravail, le matériel mis à disposition, la santé et la sécurité au travail (si un accident a lieu en télétravail par exemple), les droits collectifs, etc.

CComment mettre en place le télétravail ? Nous vous donnons quelques conseils dans cet article pour faciliter la mise en place du télétravail.

Initiative lancée en juin 2018, la Charte Qualité de Vie au Travail en région Provence-Alpes-Côte d’Azur® est issue d’une coopération entre plusieurs partenaires institutionnels régionaux dont l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur, la CARSAT Sud-Est, la DIRECCTE Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les deux principaux objectifs de cette charte sont de répondre à la demande des structures accompagnées dans les Ateliers de Qualité de Vie au Travail® et de valoriser leur engagement grâce à un signe distinctif (un logo) mais également de proposer un cadre de référence pour les structures qui souhaitent mettre en place et/ou accompagner une démarche QVT.

En 2022, la QVT s'est étendue avec la notion de QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail), qui met davantage l'accent sur l'amélioration des conditions concrètes de travail et des relations sociales en entreprise.


Qualité de Vie et des Conditions de Travail

Selon l’Institut de recherche en santé et en sécurité du travail (IRSST, 2009), « le bien-être au travail réfère à un état plus englobant que celui de santé puisqu'il prend en considération la personne dans son ensemble, ce qui se traduit par : un sentiment, une sensation d'épanouissement, de confort, de satisfaction générale, tant en parlant du corps que de l'esprit. Le terme peut également se référer à des concepts tels que la satisfaction au travail, la motivation et le plaisir ». Construire une politique de bien-être au travail est important puisque cela permet de réduire les risques psychosociaux, d’agir sur le climat collectif et de permettre à l’employé de gagner en motivation et de se sentir épanoui dans son environnement de travail.

Vous voulez prendre soin de vos salariés ? Goalmap a à cœur d’accompagner ses clients dans la mise en œuvre d’une démarche QVCT. Les cours de yoga ou la boxe en entreprise sont des initiatives ludiques qui pourraient plaire à vos salariés. Découvrez nos prestations bien-être ainsi que nos 10 idées d’ateliers bien-être au travail.

D’après l’Accord National Interprofessionnel (ANI), “la qualité de vie au travail désigne les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises. La notion de QVT peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.”

Selon le document de l’ANACT « 10 questions sur la qualité de vie au travail », la QVT « peut se définir comme l'existence d'un cercle vertueux entre plusieurs dimensions directement ou indirectement liées à l'activité professionnelle : relations sociales et de travail, contenu du travail, environnement physique, organisation du travail, possibilité de réalisation et de développement personnel, conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. » L’ANACT a publié une modélisation de la QVT pour rendre le concept plus concret.

Le 31 mars 2022, dans le cadre de l’Accord National Interprofessionnel sur la santé au travail du 9 décembre 2020, la Qualité de Vie au Travail (QVT) est devenue la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT).

Ce nouvel acronyme (QVCT) vise à souligner l’importance de la considération de la prévention primaire dans l’approche de la qualité de vie au travail. Il réaffirme que la qualité de vie au travail :

“vise d’abord le travail, les conditions de travail et la possibilité qu’elles ouvrent ou non de ‘faire du bon travail’ dans une bonne ambiance, dans le cadre de son organisation”, comme cela avait été prévu par l’ANI QVT de 2013.

La QVCT permet donc de poser un regard plus large sur le travail et les conditions de réalisation. Elle participe ainsi à la qualité du travail et à la prévention primaire.

Améliorer la qualité de vie au travail permet d’offrir de bonnes conditions de travail à ses salariés pour plus de productivité et une meilleure performance de l’entreprise. Il existe des actions simples et accessibles pour améliorer la qualité de vie au travail.

Organisée par le réseau ANACT-ARACT depuis 17 ans, la Semaine pour la qualité de vie au travail se déroule tous les ans au mois de juin afin de valoriser des démarches d’entreprises permettant d’améliorer la façon de travailler collectivement. Cette semaine propose des éclairages et des actions concrètes pour conjuguer amélioration des conditions de travail et performance des organisations.

Selon le document de l’ANACT « 10 questions sur la qualité de vie au travail », la QVT « peut se définir comme l'existence d'un cercle vertueux entre plusieurs dimensions directement ou indirectement liées à l'activité professionnelle : relations sociales et de travail, contenu du travail, environnement physique, organisation du travail, possibilité de réalisation et de développement personnel, conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. » L’ANACT a publié une modélisation de la QVT pour rendre le concept plus concret.

La semaine de la QVCT est le temps fort pour s’interroger, échanger et mettre en place un programme pour améliorer la qualité de vie au travail. Découvrez nos idées pour une Semaine de la QVT réussie.

La loi Rebsamen de 2015 et l’ANI de 2013 sur la Qualité de Vie et des Conditions de Travail ont amené les entreprises à négocier un accord pour l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT). Dans cette démarche, les entreprises peuvent élaborer un plan d’action d’amélioration de la QVCT après avoir réalisé un diagnostic partagé et une évaluation des facteurs de risques psychosociaux (RPS). Ce plan d’action réaliste et réalisable permettra alors d’améliorer concrètement les conditions de travail et de qualité de vie au travail.

La Journée Santé-Sécurité ou Safety Day est une journée que l’entreprise consacre à ses salariés et collaborateurs pour les sensibiliser sur les enjeux liés à la santé et au bien-être et sur les risques qu’ils peuvent rencontrer au quotidien dans leur travail. Cette journée peut regrouper différents ateliers avec le même objectif : améliorer la prévention santé au travail afin d’améliorer la sécurité et améliorer la prévention santé au travail afin d’améliorer la sécurité et faire diminuer le risque d’accident.

Un salarié ou proche aidant est une personne ayant un statut de salarié en entreprise tout en s’occupant activement et régulièrement d’une autre personne en état de dépendance (personne âgée, personne en situation de handicap…). Les salariés considérés comme aidants ne sont ni professionnels de santé, ni membres d’une association. Il s’agit par exemple d’un parent, conjoint, ami…

Afin de soutenir et accompagner les salariés aidant, il est important de :

La Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées a été créée en 1997 par LADAPT (la Ligue pour l’Adaptation du Diminué Physique au Travail). Cette semaine, qui se déroule chaque année en novembre, est l’occasion de sensibiliser et d’informer sur l’employabilité des personnes en situation de handicap. Elle permet de s’interroger sur les différents dispositifs mis en place pour faciliter l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.

Selon le Ministère du Travail, "la SEEPH est l’occasion de continuer à faire changer le regard pour permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder à l’emploi".

Cet événement est devenu un temps de référence annuel pour bon nombre d’entreprises qui organisent la Semaine du Handicap, afin de sensibiliser et d’impliquer sur le sujet. Cette semaine est donc le moment idéal pour organiser des ateliers autour du handicap. Il peut s’agir d’une conférence inspirante autour du handicap pour faire bouger les mentalités, d’une formation pour devenir référent handicap ou bien d’un atelier ludique (jeux de sensibilisation aux handicaps).

La campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein a vu le jour en 1985 aux Etats-Unis, soutenue par l’American Cancer Society et l’entreprise Imperial Chemical Industries. En 1992, Evelyn Lauder, vice-présidente de Estée Lauder, crée avec le magazine Self le ruban rose, devenu le symbole international de la campagne de sensibilisation sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein.

C’est en 1994 que l’initiative est arrivée en France, sous l’impulsion du magazine Marie Claire et de The Estée Lauder Companies France. De cette collaboration est née l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! En 2020, l’association s’est rebaptisée Ruban Rose.

Depuis, chaque année, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation et au dépistage du cancer du sein.

Même si cette maladie est plus fréquente chez les femmes, elle concerne tout le monde. Dans 90% des cas, lorsque ce cancer est détecté à temps, il peut être guéri. C’est pourquoi il est important d’en parler à vos salariés. Il s’agit d’un enjeu de santé majeur. Pour cela, une sensibilisation au cancer du sein en entreprise peut être organisée. Il existe également d'autres idées d’actions concrètes pour Octobre Rose comme les dons, des courses solidaires

Novembre Bleu est une campagne annuelle qui vise à sensibiliser aux maladies masculines et en particulier au cancer de la prostate. Le mouvement a été créé en 2003 par deux frères australiens, Adam et Travis Garone ; car, si les femmes se rendent plus facilement chez le gynécologue ou sont plus sensibilisées au cancer du sein avec Octobre Rose, les hommes ont tendance à se rendre chez un spécialiste en cas de symptômes tardifs.

Novembre Bleu, aussi appelé Movember (contraction de "mo" - "moustache" - et "november" - "novembre"), a fait son apparition en France en 2012. Le principe est simple : se laisser pousser la moustache pendant tout le mois pour montrer que l’on participe à la sensibilisation aux pathologies masculines.


Santé physique

Dérivé du grec « ergon » (travail) et « nomos » (normes), l’ergonomie (ou « facteurs humains ») consiste à adapter le travail, les outils et l’environnement à l’homme. Ce qui est ergonomique est donc adapté.

Selon l’IEA (International Ergonomics Association) : « L’ergonomie est la discipline scientifique qui vise la compréhension fondamentale des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, et la profession qui applique principes théoriques, données et méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes. » Le travail quotidien au bureau et en particulier le fait d’être assis de manière prolongée sont une charge pour la santé. Il faut donc que les conditions de travail satisfassent à des critères d’ergonomie.

Goalmap organise une formation sur l’ergonomie du poste du travail pour tous les salariés ayant un rythme de vie sédentaire qui passent de nombreuses heures assis à leur poste. Ergonomie en télétravail : nos conseils pour lutter contre la sédentarité.

Ils sont causés par des contraintes sur le plan anatomique, physiologique et psychologique comme les mouvements répétitifs ou exigeant un grand effort physique, les vibrations, les températures extrêmes, les postures inconfortables. Cela peut être dû à l’utilisation d’équipements mal conçus ou non adaptés, aux méthodes, etc.

L’activité physique reste l’une des principales causes d’accidents du travail (entorses, luxations, déchirures musculaires…) et de maladies professionnelles (lombalgies, tendinites…). La formation à la prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP) permet au salarié d’être acteur de sa propre prévention mais aussi de devenir acteur de la prévention de son entreprise ou de son établissement grâce à une meilleure connaissance des gestes et postures à adopter selon l’activité professionnelle.

La formation à la prévention des risques liés à l’activité physique est disponible dans le catalogue de Goalmap afin de permettre au salarié de participer à l’amélioration de ses conditions de travail et réduire les risques d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

Ensemble de méthodes et d'attitudes physiques recommandées pour réaliser les activités professionnelles, notamment les manutentions, pour qu'il n'y ait pas de conséquences néfastes pour l'organisme, comme par exemple les douleurs dorsales.

Notre formation Gestes et postures permet à vos salariés de prendre conscience des risques et d’adopter les gestes et postures adéquats selon leur activité. L’objectif : diminuer les risques liés à leur métier (mal de dos, TMS (ancre vers TMS), etc.).

Les Troubles Musculo-Squelettiques regroupent des affections touchant les tissus mous situés autour des articulations (muscles, nerfs, tendons, ligaments, cartilages, vaisseaux sanguins, etc.). Ils se manifestent par une douleur, une gêne à la réalisation d’un mouvement, ou encore une raideur dans la région concernée.

Les TMS surviennent le plus souvent lors de sollicitations excessives, inadaptées, répétitives ou en continue de certaines parties du corps. Il existe plusieurs facteurs d’apparition de ces troubles mais c’est généralement l’activité professionnelle qui en est la principale cause, c’est pourquoi ils sont principalement reconnus en tant que maladie professionnelle dans le Régime Général.

Les troubles musculo-squelettiques sont à l’origine de 85% des maladies professionnelles, avec en première ligne les pathologies dorsales (lombaires, cervicales). Sensibiliser les salariés aux TMS permet d’améliorer leur cadre de travail et s’assurer de leur efficacité.

Les causeries sécurité, également appelées quarts d’heure ou minutes sécurité, sont des points organisés régulièrement dans l’entreprise, pendant le temps de travail, et qui impliquent la participation des salariés. Les thèmes traités concernent la sécurité ainsi que la santé au travail. Il s’agit d’un élément clé dans une démarche de prévention en entreprise. Afin de savoir comment en animer efficacement ou pour en apprendre davantage, vous pouvez retrouver notre article sur la causerie sécurité ici.

Le Code du Travail (article R.233-83-3) définit un équipement de protection individuelle (EPI) comme étant « un dispositif ou un moyen destiné à être porté ou être tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ainsi que sa sécurité. » D'une manière générale, l'ensemble du corps peut et doit être protégé.

Il appartient à l’employeur d’évaluer les risques liés au poste de travail afin de procéder au choix et à l’utilisation des EPI nécessaires. L’EPI concerne la prévention du risque et non le traitement de l’accident car leur utilisation ne doit être envisagée qu’en complément des autres mesures de réduction des risques.

Négligés, mal portés, mal installés, ou utilisés partiellement, ils perdent leur efficacité et l'exposition aux risques est démultipliée. C’est pourquoi il est important de former ses salariés au port des EPI.

La vigilance partagée est une pratique qui consiste à veiller sur sa sécurité et celle de ses collègues afin de protéger chacun des risques potentiels. Cette démarche, positive, collective et accessible, permet de responsabiliser chaque salarié, qui devient ainsi acteur majeur de la sécurité au travail.

Les guide-file et serre-files sont des salariés volontaires de l’entreprise formés aux règles d’évacuation en cas d’incendie. Le guide-file a pour rôle de guider les personnes vers les issues de secours et les accompagner au point de rassemblement. Le serre-file est chargé de veiller à ce qu’aucune personne ne reste dans les zones de sinistres ou de fumées. Les deux doivent être formés afin de connaître les bâtiments, les consignes d’évacuation et la conduite à tenir en cas de départ d’incendie.

Ces salariés doivent suivre une formation incendie adéquate et être compétents dans l'utilisation des équipements anti-incendie afin de pouvoir apporter une assistance à chaque personne.

L’équipier de Première Intervention joue un rôle clé dans l'entreprise en matière de santé-sécurité. Il est capable d'intervenir sur un début d'incendie en utilisant les moyens d'extinction à sa disposition, et d'assurer l'évacuation et la mise en sécurité des individus présents au travail.

La formation d'Équipier de Première Intervention permet de répondre aux obligations légales. Elle permet également d'avoir des processus en place reconnus par les assureurs en cas de sinistre au travail.

Conformément à l’article R. 4323-104 du Code de Travail, l’employeur a pour obligation de supprimer ou réduire les risques professionnels. Il doit donc assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de son établissement. Pour ce faire, il doit prendre des mesures appropriées comme la mise en place de protections collectives.

Ces équipements sont intégrés ou ajoutés aux postes de travail. Il peut s’agir de balisages, de rambardes de sécurités (garde-corps), d’éléments d’insonorisation de la pièce, de sols antidérapants, d’éléments de ventilations, d’encoffrement de machines.

Les équipements de protection collective doivent être prioritaires par rapport aux équipements de protection individuelle. Ces derniers ne sont utilisés que si les EPC ne sont pas suffisants pour garantir la sécurité des salariés.

Les chutes de pleins pied sont des glissades, trébuchement, faux-pas, ou autre pertes d'équilibres sur des sols plats. Les chutes surviennent lors des déplacements des salariés et sont les conséquences de la combinaison de plusieurs facteurs de risques qui peuvent être liés aux dispositions techniques ou organisationnelles en place dans l’entreprise. Heureusement, ces types de chutes ne sont pas une fatalité. Des formations sur les chutes de plain-pied peuvent être l'occasion de rappeler les bonnes pratiques pour prévenir tout accident.

La formation PSC1 est la formation de base aux premiers secours en France. Elle permet à vos salariés d’acquérir les compétences nécessaires afin de réaliser les gestes de premiers secours aux personnes en situation de danger physique, que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel.

La formation Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) a pour objectif de faire acquérir à toute personne la connaissance des gestes élémentaires de premiers secours.


Santé mentale

Une personne qui souffre de détresse psychologique démontre des signes de stress, d’anxiété, ressent un sentiment d’abandon, de solitude, d’impuissance, éprouvé à la suite d’un ou plusieurs événements sans autre diagnostic de maladies mentales. Les symptômes de la détresse psychologique se déclinent en 4 axes :

  • Physique (fatigue, maux de tête, maux de dos, insomnie, perte ou gain de poids, etc.) ;
  • Cognitif (problèmes de concentration et de mémoire, difficultés à prendre des décisions, etc.) ;
  • Emotif (anxiété, colère, agressivité, etc.) ;
  • Comportemental (sautes d’humeur, isolement, abus d’alcool ou de drogue, etc.).

Il existe des entreprises qui aident et accompagnent les personnes souffrant de détresse psychologique voire de troubles de la santé mentale au travail. Il est également possible de proposer des séances de méditation en entreprise ou de sophrologie en entreprise pour aider les salariés qui souffrent de détresse psychologique ou de troubles de la santé mentale à retrouver l’apaisement.

La digital detox, autrement dit déconnexion numérique, zen digital ou désintoxication numérique, désigne une période de temps durant laquelle une personne s’abstient volontairement d’utiliser des appareils électroniques comme son ordinateur, son téléphone ou sa tablette et arrête toute activité nécessitant d’être connecté à Internet. Avec l’essor des nouvelles technologies et l’augmentation de l’accès à Internet, de plus en plus de personnes se retrouvent connectées en permanence, ce qui peut avoir des impacts négatifs sur leur vie professionnelle et personnelle. Il existe des clés pour amorcer une digital detox et se libérer ainsi de l’hyperconnexion.

Le droit à la déconnexion n’existe pas en tant que tel mais a été intégré au code du travail le 1er janvier 2017. Selon les dispositions de l’article 2242-8 du Code de travail, la négociation annuelle obligatoire (NAO) sur la qualité de vie au travail porte notamment sur :

  • « L’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés » ;
  • « Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion » ;
  • « La mise en place par l’entreprise de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale ».

M. Bruno METTLING, dans son rapport sur la « transformation numérique et vie au travail » de septembre 2015, établit que « la bonne articulation entre la sphère privée et la sphère professionnelle est un des facteurs clés de la réussite de la transformation numérique pour qu’elle permette également une amélioration de la qualité de vie au travail. »

Goalmap propose des formations sur le droit à la déconnexion et l’équilibre de vie afin d’aider à sensibiliser les salariés sur les enjeux et la nécessité de la déconnexion numérique.

Selon le rapport d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail « Mesurer les facteurs psychosociaux de risque au travail pour les maîtriser » le soutien social « est aussi bien celui apporté par les collègues que celui apporté par les supérieurs : il vise en principe la solidarité au sein du groupe, la cohésion dans le collectif de travail, le soutien de la hiérarchie et la qualité de la communication. Il comprend les relations qui prennent la forme d’une aide technique ou d’un soutien psychologique, mais ne s’y réduit pas : l’expression « soutien social » est réductrice à moins de la concevoir comme se référant à un ensemble de relations sociales qui, de fait, constituent un soutien, et non comme se référant aux seules relations visant explicitement à procurer un soutien. »

Un conflit est un état d’opposition entre personnes ou entités. Il peut s’agir de violentes oppositions de sentiments, d’opinions ou d’intérêts. Il serait utopique de croire possible la disparition de tout conflit dans les relations humaines et il existe des moyens afin de gérer efficacement les conflits lorsqu’ils surviennent au travail. Savoir désamorcer efficacement les situations d'opposition au travail permettent notamment de :

  • Eviter la propagation du problème et des tensions ;
  • Réduire le stress et les souffrances au travail ;
  • Favoriser un cadre de travail sain, gage de performance ;
  • Améliorer la cohésion et le travail d’équipe.

Les risques psychosociaux sont les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement professionnel. Sous l’entité RPS, on entend stress mais aussi violences internes et violences externes (harcèlement, agression, burn-out, bore-out, etc.)

Les auteurs du livre « Gérer les risques psychosociaux » indiquent que « les RPS ne sont définis ni juridiquement, ni statistiquement, aujourd’hui, en France. Ils sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail d’où le terme de risque psychosocial. Il convient de souligner aussi le caractère subjectif de ce risque, qui relève de la perception propre à chaque individu. ». Le Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social précise que « Les accords conclus à l’unanimité par les partenaires sociaux en matière de stress (juillet 2008) et de harcèlement et violence au travail (mars 2010), permettent de s’appuyer sur des définitions relativement consensuelles, qui reconnaissent le caractère plurifactoriel des RPS, admettent l’existence de facteurs individuels mais aussi organisationnels. »

Les facteurs à l’origine des RPS sont connus et mis en évidence par de nombreuses littératures scientifiques et peuvent être regroupés en 4 grandes famille de facteurs selon le Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social :

  • Les exigences du travail et son organisation : autonomie dans le travail, degré d’exigence au travail en matière de qualité et de délais, vigilance et concentration requises, injonctions contradictoires ;
  • Le management et les relations de travail : nature et qualité des relations avec les collègues, les supérieurs, reconnaissance, rémunération, justice organisationnelle ;
  • La prise en compte des valeurs et attentes des salariés : développement des compétences, équilibre entre vie professionnelle et vie privée, conflits d’éthique ;
  • Les changements du travail : conception des changements de tout ordre, nouvelles technologies, insécurité de l’emploi, restructurations… »

Notre formation sur la prévention des Risques Psycho-Sociaux donne les clefs pour mieux comprendre, repérer et prévenir les Risques Psycho-Sociaux (RPS) en entreprise. Les RPS au travail sont devenus un enjeu majeur de la Qualité de Vie au Travail (QVT) auxquelles les entreprises doivent faire face pour garantir le bien-être et la performance de leurs salariés.

Le présentéisme au travail, par opposition à l’absentéisme, consiste pour un salarié à se présenter au travail alors que son état physique, mental et/ou sa motivation ne lui permettent pas d’être pleinement productif dans ses tâches et missions.

Les Techniques d'Optimisation du Potentiel (TOP®) sont un ensemble de techniques issues du monde militaire, créées par le Docteur Edith Perreaut-Pierre, ancienne Colonel de l'Armée. Initialement, l'objectif était d'aider les soldats de l'Armée de l'Air à gérer le stress opérationnel en situations de conflits.

Témoins de leur grande efficacité, des experts TOP® issus de l'armée ont pris l'initiative de porter cette méthode à la société civile, afin d'aider les individus et les organisations à améliorer bien-être et performance. Il est donc tout à fait possible de former ses salariés aux Techniques d’Optimisation du Potentiel.

Le burn-out est le syndrome d’épuisement professionnel dû à une surcharge de travail.

Le bore-out est un syndrome d’épuisement professionnel dû à l'ennui ou à une sous-charge de travail.

Le brown-out est une difficulté psychologique liée au manque de sens dans son travail quotidien, souvent dû à des tâches absurdes et non stimulantes.

Afin de prévenir le burn-out, il est conseillé de former vos salariés ainsi que vos managers (formation à la prévention du burn-out pour les managers).

Pour éviter la dégradation de la santé mentale au travail, des solutions peuvent être mises en place, par le salarié et l’employeur.


Santé au travail

La prévention concerne l’ensemble des mesures pour prévenir un risque, c’est-à-dire pour l’empêcher totalement de survenir ou pour réduire ses conséquences. La prévention des risques professionnels regroupe l’ensemble des actions qui évitent l’apparition d’un danger lié au travail effectué ou à son environnement ou qui en diminuent les impacts.

On distingue la prévention liée au type des actions entreprises (primaire, secondaire, tertiaire), celle liée à la population concernée (collective, individuelle), celle liée aux méthodes utilisées (technique, médicale, psychologique, légale) :

  • La prévention primaire au travail comprend tous les actes destinés à éviter la survenue d’un risque, à en supprimer les causes, à agir sur les facteurs de risques avant l’accident. La médecine du travail évalue les dangers sur l’homme des ambiances de travail nocives (risques toxiques, stress professionnel, gestes répétitifs, etc.) et les contraintes physiques ou mentales qui s’exercent sur lui. La prévention primaire fait appel à des mesures de préventions collectives (élimination des déchets, distribution d’eau potable…) et individuelles (hygiène corporelle, alimentation, activité physique et sportive…) et agit également sur le milieu du travail en corrigeant les équipements de manière à les rendre ergonomiques, en modifiant l’organisation du travail si nécessaire et en protégeant les salariés et l’environnement. Cette conception de la prévention débouche sur une démarche de prévention participative pour améliorer la qualité de vie au travail ;
  • La prévention secondaire vise la surveillance du milieu du travail et de la santé des travailleurs. La surveillance de l’état de santé des travailleurs doit se faire à partir des résultats de la surveillance du milieu de travail. La prévention secondaire s’exerce par la surveillance médicale des travailleurs au travers de visites médicales d’embauche, de visites périodiques, de visite de pré-reprise et de reprise après un arrêt de travail. Elle permet potentiellement d’éviter les dommages et de réaliser des dépistages au plus tôt. Les résultats de l’état de santé des salariés peuvent révéler des altérations de la santé liées au travail et il faut donc rechercher les facteurs de risques professionnels :
  • La prévention tertiaire au travail (logique de réparation) minimise les conséquences des atteintes à la santé du fait du travail. L’accident a eu lieu, il faut donc limiter les dommages et en réduire les conséquences (adaptation du poste, mutation, aménagement, etc.) afin de prévenir le risque de perte d’emploi du salarié ayant un problème de santé. La connaissance des causes et des conséquences des AT-MP nécessitent la prise en compte de ces informations pour éviter leur répétition.

Tous les 5 ans depuis 2004, les pouvoirs publics fixent les grandes orientations liées à la santé au travail dans le Plan de Santé au Travail. Ceci afin d’améliorer durablement la prévention des risques professionnels en fédérant tous les acteurs concernés dans le monde de l’entreprise. Ce plan est ensuite décliné en plans régionaux de santé au travail (PRST).

Aujourd'hui, le 4e plan santé au travail (PST 4) qui couvre la période 2021- 2025 va encore plus loin et permet de confirmer la priorité donnée à la prévention, à la qualité de vie et aux conditions de travail comme levier de performance de l'entreprise et de bien-être des salariés.

Conformément au décret 82-453 du 28 mai 1982, un registre de santé et sécurité au travail (RSST) est obligatoire dans tous les établissements et doit être mis à disposition du personnel. Chaque agent a la possibilité d’inscrire sur ce registre toutes les observations et toutes les suggestions qu’il juge opportun de formuler dans le domaine de la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail. Autrement dit, on peut signaler dans ce registre tout ce qui détériore les conditions de travail et favorise les risques psychosociaux (dangerosité des installations, ambiance de travail détériorée, mauvaises conditions de travail, problèmes liés à l’hygiène des locaux, risques d’accidents corporels ou de maladies…). Il s’agit d’un précieux témoin des conditions de travail pour fonder objectivement des revendications et des actions à mettre en place. Il permet également de donner des informations au CHSCT.

"Décret 82-453 - Article 3-2 : Un registre de santé et de sécurité au travail est ouvert dans chaque service (…). Ce document contient les observations et suggestions des agents relatives à la prévention des risques professionnels et à l'amélioration des conditions de travail. Le registre de santé et de sécurité au travail est tenu à la disposition de l'ensemble des agents et, le cas échéant, des usagers. Il est également tenu à la disposition des inspecteurs santé et sécurité au travail et des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. »

Les horaires dit atypiques comprennent tous les aménagements et temps de travail qui ne sont pas « standards ». Le travail standard correspond à cinq jours réguliers par semaine, du lundi au vendredi, entre 7 h et 23 h, avec deux jours de repos hebdomadaires.

Selon la loi, « tout travail effectué au cours d’une période d’au moins neuf heures consécutives comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme travail de nuit. Il commence au plus tôt à 21 heures et s’achève au plus tard à 7 heures. » (Article L3122-29 et suivants du Code du travail).

Le travail posté correspond à une organisation dans laquelle plusieurs équipes se relaient successivement aux mêmes postes de travail selon une rotation prédéfinie. Les trois grands groupes de travail posté sont : le 3x8 (3 équipes [matin, l’après-midi, nuit] se relaient sur le même poste pendant 24 heures), le 4x8/5x8 (3 équipes en activité, le matin, l’après-midi ou la nuit et une au repos), et le 2x8 (une équipe le matin et une l’après-midi).

Vous pouvez former vos salariés à la gestion du sommeil et de leur vigilance lors du travail de nuit. Vous pouvez également former vos managers au management du travail de nuit pour prévenir les risques professionnels.

Le travail « en équipes successives et alternantes » et le travail de nuit font partie des facteurs de pénibilité visés par le Code du travail. Chaque employeur doit donc déclarer l’exposition des travailleurs à ces facteurs de risques. En effet, le travail de nuit n’est pas sans risque pour la santé. Retrouvez nos 10 conseils pour un meilleur sommeil lorsqu’on travaille de nuit.

Le Maintien et Actualisation des Compétences (MAC) est une formation qui a pour but de maintenir les compétences acquises dans une précédente formation. C’est une formation de “recyclage” des connaissances. Cette formation peut permettre de partager ses retours d'expériences, d’actualiser ses compétences, de s’exercer. Vous pouvez par exemple retrouver le MAC pour les formations :


Outils de mesure

Étude scientifique des accidents, tant du point de vue de leurs causes que de leurs effets.

L’accidentologie se concentre notamment sur les accidents de la route et leurs conséquences corporelles et cherche à diminuer les risques d’accidents en proposant les mesures les plus efficaces possible. Deux mesures essentielles ont été prônées par les accidentologues à partir de 1972 permettant de réduire considérablement les accidents de la route : la généralisation de la ceinture de sécurité et la limitation généralisée de la vitesse. La démarche la plus fréquente de l'accidentologie consiste à évaluer quantitativement les facteurs de risques ou de réduction d’un risque. Ce risque relatif constitue un renseignement utile pour convaincre un décideur politique ou un usager de l’importance de mettre en place certaines mesures.

La 1ère cause des accidents mortels sur autoroute aujourd’hui demeure la fatigue et la somnolence au volant, selon le bilan sécurité 2017 de l'ASFA. Notre formation Troubles du sommeil et sécurité routière s’adresse en particulier aux salariés effectuant des trajets automobiles longs et/ou réguliers.

L’Accident du travail (AT) est défini par l’article L411-1 du Code de la sécurité sociale comme suit: « Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise. » Plusieurs conditions doivent être réunies pour qu’un accident soit qualifié d’accident du travail :

  • Il doit se produire dans le cadre de l’activité professionnelle du salarié ;
  • Il doit être soudain, ce qui le différencie de la maladie professionnelle ;
  • Il doit pouvoir être circonstancié de façon certaine ;
  • Il doit entraîner l’apparition d’une lésion corporelle ou psychologique.

Une « maladie professionnelle » est une maladie liée à l’exposition à un risque durant l’activité professionnelle. Les maladies considérées comme des maladies professionnelles sont regroupées dans plusieurs tableaux établis par le Code de la sécurité sociale.

Procédures servant à évaluer les pratiques existantes en SST/QVT/RPS ou autre au sein de l’entreprise afin d’orienter les efforts de prévention et permettre une amélioration continue. Découvrez nos questionnaires QVT, RPS et prévention santé au travail.

Le taux de fréquence est le rapport entre le nombre total d'accidents (sur le lieu du travail) ayant entraîné la mort ou une incapacité totale d'un jour au moins (hors jour de l'accident) et le nombre d'heures d'exposition au risque, multiplié par 1 000 000 (afin d'obtenir des chiffres exploitables).

Taux de fréquence (TF) = (nb des accidents en premier règlement/heures travaillées) x 1 000 000

Le taux de gravité réel est le rapport entre le nombre de jours calendaires réellement perdus suite à des accidents du travail (sur le lieu du travail) et le nombre d'heures d'exposition au risque, multiplié par 1 000.

Taux de gravité (TG) = (nb des journées perdues par incapacité temporaire/heures travaillées) x 1 000

Le document unique d’évaluation des risques professionnels est une obligation légale prévue par l’article R4121-1 du code du travail. L’employeur se doit d’évaluer les risques existants dans son entreprise en matière de santé et de sécurité des salariés. Ce document :

  • Présente les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés dans l’entreprise, menée en conformité avec les dispositions du code du travail sur ce sujet ;
  • Comporte un inventaire des risques professionnels identifiés dans chaque unité de travail ;
  • Consigne les données collectives utiles à l’évaluation des expositions individuelles et la proportion de salariés exposés ;
  • Indique les moyens de protection et les mesures à prendre en cas d’urgence ;
  • Sert à définir un plan d’action afin d’organiser la prévention au sein du programme annuel de prévention.

Un système de management est un ensemble d'éléments (activités) corrélés ou interactifs permettant à un organisme d'établir une politique, des objectifs et d'atteindre ces objectifs (source : norme ISO 9000 :2015). Il correspond à l’intégration des systèmes de management de la QSE (Qualité-Sécurité-Environnement) et est donc décliné sous 3 axes :

  • Qualité – amélioration continue : améliorer l’organisation, analyser et évaluer la conformité du travail ;
  • Sécurité – Objectif Zéro accident (dont zéro maladie professionnelle) ;
  • Environnement – sauvegarde de notre planète pour les générations futures : maîtriser les impacts environnementaux et suivre le contexte réglementaire et ses exigences en matière d’environnement.

Les référentiels ne fixent pas d’objectifs de performance car c’est aux référentiels de s’adapter à l’entreprise, ce qui garantit une performance acceptable et une pérennité aux systèmes de management.